Un peu d’écologie…

Auteure: Nina R.

Quand on parle d’écologie, on parle aussi de réchauffement climatique. Le réchauffement climatique c’est l’augmentation des températures sur la terre entière sur une longue période. Ce phénomène est provoqué par la pollution humaine comme : les transports, les usines, l’agriculture et donc surtout l’utilisation d’énergies fossiles comme le pétrole. Toutes ces choses émettent du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, un gaz à effet de serre, ce qui réchauffe les sols, fait varier l’écosystème et augmente les phénomènes météorologiques violents. 

Tu veux faire attention à ton impact sur cette pollution ? Voici des astuces du quotidien pour consommer moins d’énergie et polluer moins : 

– aller à l’école en vélo, à pied ou en bus 

– baisser le chauffage de ta chambre 

– manger des produits de la région 

– éviter de prendre des bains et privilégier les douches 

– éteindre les multiprises quand elles ne sont pas utilisées 

– éteindre la lumière quand on n’est pas dans la pièce 

– ne pas charger les appareils électriques quand ils sont déjà assez chargés 

– profiter au maximum de la lumière naturelle au lieu d’allumer les lumières électriques 

En 2023, il nous est conseillé de faire des économies d’énergies car la facture d’électricité est montée de 30% depuis le début de cette année. Tous ces petits gestes peuvent faire économiser de l’électricité et donc éviter une grosse augmentation de la facture à la fin du mois ! 

Interview de M. Dessemontet

Auteures: Raquel et Pauline

Nous avons interviewé le syndic d’Yverdon, Pierre Dessemontet, pour lui poser quelques questions sur son parcours et les futurs projets d’Yverdon-les-Bains. Nous avons pu en apprendre davantage sur le métier de politicien ainsi que des informations et projets en cours dans notre ville. Voici la transcription de cet interview.

M. Dessemontet, lorsque vous étiez petit, vouliez-vous déjà devenir politicien ?

Non je ne dirais pas ça, ce n’est pas quelque chose qui m’est venu tout de suite. Quand j’étais petit, je faisais partie d’une famille où tout le monde faisait de la politique, donc mon père a été président du conseil communal à Payerne. Ensuite, nous avons ensuite déménagé à Crissier, et ma mère y a été municipale et députée et mon père était président du conseil. J’avais une famille où on discutait de politique à table. Mais à ce moment-là, je ne me voyais pas devenir syndic d’Yverdon.

Quelles études avez-vous fait pour devenir syndic ?

J’ai fait l’école obligatoire et ensuite je suis allé au gymnase en scientifique, maintenant appelé maths physiques et après ça, j’ai fait des études de géographie à l’université de Lausanne. J’ai donc travaillé en tant que géographe. Avec des camardes d’études, nous avons formé notre propre société. Et vers 40 ans, j’ai aussi fait une thèse à l’EPFL. Et j’ai toujours fait un peu de politique, mais en amateur, en étant conseiller communal à Lausanne vers 28 – 29 ans, et après je suis rentré au conseil communal à Yverdon. Et depuis 2016, je suis syndic d’Yverdon. J’ai aussi été élu au Grand Conseil.

D’où venez-vous ?

Alors, je suis né en 1969, à Payerne et j’ai déménagé à Crissier, où j’ai passé le reste de mon enfance. J’ai aussi vécu à Lausanne et quelques temps à Huston. Je suis ensuite revenu à Lausanne et depuis 2007 je vis à Yverdon.

Pouvez-vous nous décrire une de vos journées typiques ?

Oui, alors prenons par exemple une journée comme le lundi, une journée très régulière pour moi. Alors le rôle de syndic, surtout dans une ville comme Yverdon, ça se joue beaucoup dans la transaction. Je fais donc énormément de meetings. C’est un travail qui demande beaucoup de collaboration. Le lundi matin, je coordonne donc beaucoup.     À 9h, je fais un meeting avec Carmen Tanner, la co-syndic. Ensuite, je vois le secrétariat général, donc l’administration générale de la ville. Puis je vois généralement le délégué à l’économie, qui fait partie des finances. Et souvent, une semaine sur deux, je vois le chef de services des finances. A midi, je mange avec mes collègues de l’alliance de gauche. Voilà une de mes journées typiques.

Entre les différents partis politiques, y a-t-il une bonne entente ?

Oui, ça va. On est obligés d’avoir une bonne entente, car on est bien sur concurrents mais aussi collaborateurs. On a une majorité de 5, les socialistes et de gauche contre 2 de droite. Mais bien sûr en 2026, nous serons obligés de nous confronter. Mais on a tous des ambitions différentes et il faut trouver une entente malgré l’avis de chacun.

Comment vous voyez-vous dans le futur ?

C’est une très bonne question. C’est un travail très prenant, et il y a beaucoup de choses à faire d’ici 2026, A ce moment-là, il y aura les élections et on verra ce qui se passera. J’ai de la peine à projeter pour après. Mais allons déjà jusqu’en 2026 ! Faire le mieux possible pour voir si je pourrais continuer en tant que syndic.

Avez-vous des passes- temps en dehors de votre travail ?

Et bien maintenant je n’ai plus trop le temps mais j’en avais. On est une famille qui aime notamment voyager. Alors on voyage le plus possible comme on peut. J’ai aussi fait de la musique. Je chantais dans un chœur, il y a 3 ans mais maintenant je n’ai plus le temps, mais je voudrais bien recommencer à chanter dans un chœur a cappella. Et je fais très rarement de l’astronomie en amateur.

Il a-t-il des projets ou initiatives en cours à Yverdon-les-Bains ?

Alors, je dirai qu’il y a beaucoup de projets notamment le projet du parking qui est toujours en cours. Nous avons aussi un plan de climat. On se confronte vraiment à la question de l’urgence climatique et comment on va la gérer. Vous êtes au collège des Rives et on a notamment la cour avec sa zone ombragée qui a été ratée. C’est typiquement un projet mis en place pour améliorer la cour des élèves.

Il y a-t-il des initiatives pour les jeunes ?

Alors, nous avons le conseil des jeunes, où les jeunes peuvent proposer des choses, et on essaye d’y trouver des solutions. Là on a un projet de faire un local pour les jeunes à la Marive par exemple. Mais toutes les initiatives sont bonnes à prendre.

En rapport avec le climat, avez-vous des idées pour la ville d’Yverdon ?

Alors oui, à Yverdon nous avons deux problèmes principaux : les îlots de chaleur avec des températures extrêmement élevées et le chauffage où nous essayons de sortir du gaz avec derrière la mobilité. Pour les îlots de chaleur, on a la stratégie de la végétalisation de la ville où on essaye de planter des essences qui résistent à la chaleur pour fournir un parasol et un peu d‘ombre. Par exemple sur le collège des Rives mais aussi sur le parc des Rives avec le gazon à ras qui chauffe à fond. Puis, on développe beaucoup le chauffage à distance à base renouvelable actuellement sur du bois renouvelable et on va développer de la géothermie pour pouvoir chauffer les bâtiments de la ville et sortir du gaz ce qui aura un grand impact sur la consommation de CO2. Avec la mobilité, il faut qu’on transitionne toutes les voitures à essence et motiver les gens à prendre moins la voiture, plus les transports publics. Il faut donc mettre en place ce qu’il faut pour que ce soit encourageant et d’autres part, pour ceux qui ont besoin d’une voiture, qu’ils utilisent une voiture électrique à la place d’une voiture à CO2. Des autres grands risques sont aussi les inondations avec le lac et la Thièle. Ce sont des vrais risques après, il y a des risques plus lointains comme les incendies de forêts. Ce qui n’arrive jamais en Suisse mais typiquement au Jura après une grande sècheresse, une forêt de sapins peut bien prendre. Donc, il faut voir comment gérer tout ça et mettre les moyens à disposition.  

Le Y-Park a-t-il des impacts sur la ville d’Yverdon ?  

Le Y-Park est une longue histoire, il a 30 ans. L’autoroute était censée passer à cet endroit-là mais le projet a évolué différemment et on s’est retrouvés avec ces terrains-là. L’État de Vaud et la commune d’ Yverdon se sont dit qu’ils pouvaient faire un parc technologique et il n’a pas tout de suite fonctionné.  Il y a des moments où il marche bien et d’autres où il ne bouge pas. Dans les années 2000, il a commencé à bien marcher jusque en 2008 avec la crise financière où ça n’a plus marché pendant 7-8 ans puis, il y a 4-5 ans, c’est reparti à fond. C’est très intéressant, il y a environ 2’000 emplois là-bas mais c’est à comparer avec les 20’000 emplois de la ville d’Yverdon. On en parle beaucoup mais il y a pleins d’autres endroits qui sont très dynamiques comme gare-lac, autour de la HEIG-VD, etc. Donc, Y-Park ça amène des choses mais ça n’éclipse pas le reste. 

Quelle est l’ambiance générale entre les différents partis de la municipalité ? 

Ce qui est intéressant avec la municipalité c’est que c’est une équipe mais ce n’est pas vous qui la constituez, c’est la population yverdonnoise. On fait une liste et les gens en face font aussi une liste et puis les gens choisissent dans les deux listes. Il faut ensuite s’entendre même si on ne l’a pas choisi. Avec les personnes sur sa liste, oui, mais les autres non. Le but est donc d’être assez “adulte” pour faire la part des choses. Le mercredi matin on se retrouve tous et on prend énormément de petites décisions, des centaines. Sur une législature de 5 ans, on prend facilement 10’000-20’000 décisions. Il y a des décisions sur lesquelles on travaille vraiment ensemble et environ 10 fois par année, on a un vrai sujet: typiquement le parking de la place d’Armes qui est un vrai sujet sur lequel on n’arrive pas à se mettre d’accord. Ensuite, c’est comment on gère ça. C’est comment on laisse un peu de liberté à ceux qui ne sont pas d’accord pour pouvoir affirmer le fait que on n’a pas pu influencer la décision et faire attention à respecter les gens. Car la semaine suivante il faut se remettre d’accord pour de nouvelles petites choses qui sont très importantes aussi comme par exemple les représentations le soir.  

Quelles sont les caractéristiques de votre parti et pourquoi y êtes-vous entré ? 

Le parti socialiste est un parti qui est assez collectif donc l’idée est de défendre les personnes qui n’ont pas le pouvoir. Autrefois, c’était les ouvriers, les employés, par exemple. C’est donc un parti profondément ancré dans la notion de solidarité. Il y a des personnes qui ont eu de la chance, dont moi, qui payent relativement cher des impôts pour que des personnes qui ont eu moins de chance aient une vie digne dans le travail, dans la retraite ou dans l’égalité. En politique, on dit toujours la gauche et la droite. La droite met l’action sur la liberté individuelle plus que sur la solidarité et la gauche met plus l’action sur la solidarité. Cela ne veut pas dire que nous pensons que la liberté individuelle n’est pas importante mais, nous pouvons un tout petit peu perdre cette liberté au sens de la solidarité. Ensuite, nous avons les Verts qui viennent eux “attention à la planète, à la biosphère”.  

Quelle est à votre avis la plus grande qualité de la politique Suisse ? 

La recherche du consensus et du compromis. Il y a plusieurs choses. Premièrement, ce n’est pas individuel. J’ai beau être syndic, j’ai une co-syndic puis on a une municipalité à sept. Si j’ai quatre collègues qui sont d’accord sur un sujet et je suis contre, c’est leurs avis qui s’imposent. Ce n’est pas comme en France où un maire est pratiquement tout puissant. Je trouve ça très bien. Dès qu’on vous donne un peu de pouvoir on vous met toute une série des chaînes et des bâtons dans les roues pour être sûr que vous n’abusiez pas du pouvoir. C’est un système vraiment génial. Moi, je suis dans la commune mais, il y a aussi le canton et la Confédération où ils sont aussi sept, ils se partagent aussi le pouvoir. Je pense que c’est une des recettes du miracle même si ça rend tout extrêmement long et compliqué. Même si pendant le Covid, on ne s’en ai pas plus mal sortis que d’autres, mais à voir. Mais au quotidien, c’est vraiment un super système. Deuxièmement, toutes les différentes parties où il faut trouver le compromis. On a nos envies, ils ont leurs envies et ce ne sont pas les mêmes. On trouve donc une voie médiane et il faut vivre avec. On s’en sort plutôt bien.   

Quels sont les thématiques qui vous tiennent le plus à cœur et en-t-il changé au cours de votre vie ? 

Avant, j’avais des idées. Il y a plusieurs choses. J’ai fait beaucoup de politique dans l’idée où il faut être ouvert sur l’étranger. Je pense que la Suisse a énormément gagné comme pays d’être ouvert sur l’étranger et elle devrait aussi l’être plus. Je pense qu’elle devrait être membre de l’union européenne et je le pense depuis toujours. Je pense qu’on devrait être plus ouverts avec les immigrés. On est dans une ville où il y a 40% de la population d’origine étrangère. Le pays a gagné beaucoup en étant ouvert et on gagnera beaucoup.

Je pense qu’on devrait être membre de l’union européenne et pas seulement pour prendre et avoir des avantages comme Schengen par exemple mais, on a aussi pleins de choses à amener comme la manière dont on partage le pouvoir. Moi, j’ai le secrétariat général et les finances et j’ai un peu perdu mes grands objectifs à long terme d’entrer dans tout ça. Je suis beaucoup dans les chiffres, combien d’argent on a et où on le met. Je me bats donc essentiellement pour trouver des financements et aller chercher des sous pour permettre la végétalisation, de développer le chauffage à distance et les transports publics.  

GymMotion

Auteure: Noémie P.

                                                         

                                           Un gala de gym à couper le souffle   

Gymotion est un gala de gymnastique qui s’est déroulé le 7 janvier 2023 au Hallenstadion à Zürich. Ce gala est un des galas de gym le plus prestigieux de Suisse. Gymotion se déroule tous les deux ans mais à cause du Covid la représentation 2022 a été reportée à 2023. Plus de 600 gymnastes sont venus de toute la Suisse pour montrer, devant 13’500 spectateurs présents durant les deux représentations, des shows hors du commun. 20 musiciens et 5 chanteurs ont accompagné chaque production.

Cette année l’équipe de décoration s’est dépassée pour faire des décorations avec de la lumière, mettre des projecteurs pour donner plus de vie au show !

Les actifs de la société d’Yverdon Amis Gym y ont participé avec une quinzaine d’autres sociétés. Tous ensemble ont réussi à battre le record du monde de doubles saltos. Ils en ont effectué 659 en 3 minutes sur douze pistes de saut !

Le point de vue de Géraldine Ray :

Son regard sur cet évènement

Très riche en émotions car il y avait beaucoup de public et ils se réjouissaient tous. Elle a ressenti comme un honneur de participer à ce gala car les année précédentes ce n’était que les champions Suisses qui y participaient. “Ce qui était bien, aussi, c’est que ça changeait des productions de concours et les spectateurs ont pu voir autres choses des sociétés que de simples productions de concours.

Ce qui l’a le plus marquée

Le moment de la musique où tout le monde applaudit en rythme sur la musique ! “Je me souviens exactement où j‘étais placée dans la prod !” Un moment très émouvant !


Son avis sur la prod des Actifs et celle des autres ?

Toutes les prods étaient très originales mais la prod des Actifs avait une histoire que pas toutes les autres prods n’avaient. “En tout cas toutes les prods étaient très chouettes !”

A-t-elle participé au record du monde ?

Non, elle n’y a pas participé. Mais ceux qui y ont participé ont eu beaucoup d’émotion et de se dire qu’ils seront dans le livre des records, ça fait du bien !

Le temps qu’ils ont consacré pour Gymotion?

Environs trois mois et demi mais ils connaissent la production depuis 2022 vu que le gala avait été repoussé !

Nouvelles règles de vie

Auteur: Alessio C.

                         

. Agenda oublié  

-] Pas de dessert à la cantine pendent une semaine (ceci est valable que pour ceux qui y vont)  

Pour ceux qui n’y vont pas c’est qu’une période à midi et pas deux. 

-] Remarques dans l’agenda, mais comme vous l’avez oublié, vous avez de la chance. 

. Oublis et devoirs 

-] Les oublis et les devoirs non-faits /ou non présentés sont sanctionnés par une heure de colle. Ça veut dire que pendant une heure vous collerez des vieux papiers. 

. Une punition non rendue dans les délais 

-] Délais de la punition doublés (exemple : pas une semaine mais deux) 

-] Un petit bravo de ne pas avoir fait votre punition car vous avez eu mieux à faire 

. Une punition illisible et/ou manque de soin  

-] punition à laisser tomber  

-] une autre punition à faire 

Règles de vie inversées au collège

Auteur: Alessio C.

  1. Téléphone portable 

L’utilisation du téléphone potable est interdite de 9h45 à 12h30 sur le périmètre scolaire (bâtiments et cours). Le téléphone est allumé est de manière à être visible. 

  1. Entrée dans le collège  

Les élèves doivent entrer et sortir uniquement par les portes latérales. 

La porte principale (sortie de secours) est utilisée exceptionnellement en cas d’urgences. 

  1. Accès au WC  

Les élèves n’ont pas besoin de demander l’autorisation à leur enseignant-e pour se rendre au WC. 

L’accès au WC est autorisé pendant les pauses. 

  1. Cour de récréation  

Les élèves ont le droit de faire ce qu’ils veulent entre 9h45et 10h00 dans la cour de récréation sauf prendre leur téléphone portable et sortir du périmètre scolaire 

  1. Parking deux-roues et trottinettes 

Les élèves parquent leur vélo, vélomoteur, scooter ou trottinette dans la cour de récréation, 

(Si la cour est pleine les élèves parquent leur vélo, vélomoteur, scooter ou trottinette à côté de l’école)  

  1. Caserne des pompiers 

Il est fortement conseiller de ne pas passer sur le territoire de la caserne ainsi qu’à ses abords si vous ne voulez pas vous faire écraser. 

  1. Casiers  

Les élèves utilisent le casier de la table de leur salle de classe pour y mettre les affaires scolaires. Les casiers dans les coursives sont un moyen de stockage de ce qu’ils veulent.  

Jean-Paul Belmondo

Auteur: Louis G.

Jean-Paul Belmondo est un acteur français né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine et mort le 6 septembre 2021 à Paris. Il est réputé notamment parce qu’il a effectué lui-même ses cascades. 

Jean-Paul Charles Belmondo est le fils de Paul Belmondo, un sculpteur, et de Madeleine Rainaud-Richard, une artiste-peintre. Dès son enfance, il est inscrit par ses parents dans les meilleures écoles de la bourgeoisie parisienne, et est très vite renvoyé car c’est un élève indiscipliné. A côté de ça, il découvre le football et la boxe, qu’il va pratiquer en amateur et quelques temps en professionnel. Jean-Paul est atteint d’une infection de la tuberculose et part un petit moment de Paris pour prendre l’air. C’est là qu’il va décider de devenir comédien. 

De retour à Paris, il suit les cours de Raymond Girard, un acteur, et débute au théâtre. Raymond Girard va aussi l’entrainer au concours du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique et Jean-Paul y échouera 2 fois avant d’y être admis. Un professeur de ce Conservatoire prédit que Jean-Paul n’aura que des seconds rôles. Jean-Paul fait la connaissance de Élodie Constant, qui devient sa compagne. Ils ont une fille Patricia, qui mourra à 40 ans dans un incendie. Au concours de sortie du Conservatoire, il est acclamé par le public mais le jury ne lui adresse qu’un petit diplôme, qui l’empêche d’entrer à la Comédie Française. Ses camarades ayant de la peine pour lui, le portent en triomphe et alors qu’ils se dirigent vers la sortie, Jean-Paul fait un bras d’honneur au jury. 

Le jeune acteur commence au théâtre et joue ensuite dans Les Copains du dimanche, en 1956, mais ce film ne sortira finalement pas. Il joue ensuite dans plusieurs long-métrages avec des seconds rôles avant d’être découvert par le cinéaste Jean-Luc Godard. Jean-Paul participe à un court-métrage qui sortira avec la voix de Jean-Luc, Jean-Paul étant parti à la guerre d’Algérie. Dans le film A double tour, il obtient enfin son premier rôle important avant d’être rappelé par Jean-Luc Godard pour jouer dans son long-métrage A bout de souffle, qui remporte un triomphe en salle. 

En 1960, c’est l’année où Belmondo se fait repérer. Il tourne 34 films où il se distingue comme capable de tenir des rôles très variés. Jean-Paul est appelé à jouer dans plusieurs films italiens et retrouve ensuite Jean-Luc Godard, avant de jouer dans Cartouche, de Philippe de Broca, qui dépassera les 3 millions d’entrées. Il côtoie Jean Gabin dans Un singe en hiver, et tourne ensuite de nombreux succès commerciaux parmi lesquels Les Tribulations d’un chinois en Chine, de Philippe de Broca où il rencontre sa future compagne : Ursula Andress. Il joue ensuite dans Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard et plusieurs autres films comme Le Cerveau et à la fin de la décennie 1960, il reçoit le surnom de « Bebel ». 

Belmondo fonde en 1971 une maison de production, Cerito Films, qui produira la plupart de ses films. Il enchaîne les succès : Le Casse, Le Magnifique, La Scoumoune et commence une histoire d’amour avec l’italienne Laura Antonelli. Peur sur la ville, en 1975, remporte un très gros succès. Il y effectue de nombreuses cascades très dangereuses, il s’en sortira avec quelques blessures. Mais en 1985, sur le tournage de Hold-Up, il se blesse sérieusement dans une cascade ne voulant pas être doublé. Le temps des films d’actions est révolu pour Bebel. 

En 1987, Bebel tourne dans Le Solitaire, de Jacques Deray, et c’est un échec commercial. Il retourne donc au théâtre avec beaucoup de succès et Claude Lelouch lui propose ensuite le rôle principal de son prochain film, Itinéraire d’un enfant gâté, qui permettra à Jean-Paul d’obtenir le César du meilleur acteur en 1989. Il vend ensuite sa maison de production à Canal+ et effectue, à 65 ans, une cascade accroché à un hélicoptère dans Une chance sur deux, avec Alain Delon.  

En 2001, il est victime d’un accident vasculaire cérébral et il abandonnera donc certains projets. Belmondo reçoit la Palme d’Honneur au festival de Cannes en 2011 et plusieurs hommages lui sont adressés dans des festivals. Il annonce sa retraite définitive en 2013 et reçoit à Venise un Lion d’Or, pour l’ensemble de sa carrière. Un hommage lui est rendu à la 42ème cérémonie des Césars, en 2017. 

Jean-Paul Belmondo meurt le 6 septembre 2021, à l’âge de 88 ans. Le président Macron fera un long discours à son enterrement, et la musique du film Le Professionnel est jouée par l’orchestre. Plus de 1000 français viennent lui rendre hommage. 

Interview de Johanna Todisco

Auteure: Elsa G.

Carte d’identité :

Nom : Johanna Todisco

Branche : anglais

Date de naissance : 6 avril 1984

Lieu : Chaud-de-fond

Depuis combien de temps faites- vous le métier d’enseignante ?

Depuis 10 ans maintenant.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

J’aime l’école et transmettre les choses.

Quel a été votre formation ?

Je suis allée à l’université de Neuchâtel en langues, puis une année aux États- Unis.

Quel métier avez-vous fait avant de devenir enseignant ?

Oui, j’ai fait des jobs d’étudiant, j’ai fait caissière et serveuse.

Quels sont vos loisirs ?

C’est la salsa et la cuisine.

Votre musique préférée ?

C’est de la salsa, le titre c’est La vidas es un carnaval.

La chose la plus drôle dans votre travail ?

Il n’y a pas de chose drôle en particulier, mais sinon ce seraient les blagues des élèves.

Le moment le plus touchant que vous avez vécu dans votre carrière ?

C’est une lettre qu’une élève a fait pour moi qui m’a vraiment touchée.

En trois mots comment décririez-vous votre travail ?

Aaah c’est pas facile, mais je dirai : passion, courage, contact (avec les jeunes).

Si vous pouviez changer de métier avec quelqu’un ça serait qui ?

Je garderais le mien, mais je dirais Jamie Oliver, c’est un cuisiner.

Si vous deviez être une autre personne pendant une journée se serai qui ?

Marc Anthony c’est un chanteur de salsa.

Quel est votre citation préférée ?

 C’est carpe diem c’est du latin ça veut dire profite de chaque jour.

Cupcakes

Auteure : Alice C.

Le cupcake, petit gâteau d’origine américaine, est un petit muffin souvent recouvert d’un glaçage et certaines fois décoré. Le terme est apparu pour la première fois en 1796 dans un livre écrit par Amelia Simms. Le nom vient des mots “cup” qui signifie tasse et “cake” qui signifie gâteau.

Pour 12 cupcakes :

Pâte :

– 125 grammes de sucre

– 125 grammes de farine

– 3 quarts d’un paquet de levure

– 1 cuillère à café d’extrait de vanille

– 125 grammes de beurre tendre

– 2 œufs

Glaçage :

– extrait de vanille

– 250 grammes de sucre glace

– 80 grammes de beurre tendre

– 25 millilitres de lait entier

– colorant(s) alimentaire(s)

– décorations

Ustensiles :

– moules à cupcakes en papier

– poche à douille

Préparation :

  • Commencez par sortir votre beurre du frigo un peu avant d’entamer la préparation. Préchauffez le four à 180 degrés. Mélangez le beurre ramolli et le sucre. Ajoutez le premier œuf puis mélangez bien. Répétez l’opération avec le deuxième. Ajoutez l’extrait de vanille.
  • Pour finir la préparation de la pâte, ajoutez la farine et la levure et battez votre préparation jusqu’à l’obtention d’une pâte semi épaisse.

  • Mettez du papier cuisson sur une plaques et posez vos moules à cupcakes dessus. Répartissez la pâte à l’intérieur des moules et enfournez pour 18 à 20 minutes.

  • Une fois les cupcakes cuits, (pour vérifier s’ils sont assez cuits, plantez une pointe de couteau dans l’un d’eux. Si le couteau ressort sans pâte autour, les cupcakes sont prêts) posez-les sur une grille de refroidissement sans les démouler. Quand ils sont froids, commencez le glaçage.

  • Pour le glaçage, mélangez ensemble le sucre glace, le beurre, le lait et la vanille jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse. Ensuite, ajoutez le colorant pour avoir la couleur de votre choix. Vous pouvez mettre plus ou moins de colorant afin d’avoir un glaçage plus ou moins clair. 

  • Mettez votre poche à douille repliée sur les bords d’un verre et remplissez là avec votre glaçage. Refermez-la et pochez vos cupcakes froids. Ajoutez vos décorations sur le glaçage.

Vous pouvez ensuite les gardez 1 à 2 jours au frigo.

Bon appétit !

La Saint-Valentin

Auteure : Clémence J.

Mais qui est ce fameux Valentin ? 

C’est Valentin de Terni qui, en 270, est désigné comme le patron des amoureux par l’Eglise catholique.  

  • La première origine de cette fête est attestée au 14ème siècle en Grande-Bretagne. Le 14 février était représenté comme le jour des amoureux parce que les Anglais pensaient que c’était le jour où les oiseaux se reproduisaient.   
  • La deuxième origine vient de Rome. C’était une célébration annuelle qui s’appelait Lupercalia ou les Lupercales. Elle se célébrait le 15 février qui était le jour de la fertilité pour la Rome Antique. Les hommes sacrifiaient un mouton ou un chien et se recouvraient la peau avec dans le but d’augmenter leur fertilité avant de rencontrer des jeunes femmes. 

Pour les Américains, la Saint-Valentin a une signification sensiblement différente, puisqu’il ne s’agit pas uniquement de la fête des amoureux mais d’un jour où l’on fête également l’amitié et l’affection des gens qui nous sont proches. 

Malheureusement, comme toute les fêtes, la Saint-Valentin a une tendance à se commercialiser, quitte à perdre de sa signification originelle. 

De nos jours, en l’honneur de la Saint-Valentin, on peut trouver dans quelques endroits du monde des rues décorées, des menus « Spécial Saint-Valentin », les marques changent leurs emballages et les fleuristes proposent des services de livraison à domicile.

La course de la Bonne Résolution

Auteure : Julie T.

Chaque année, début janvier, a lieu la course de la Bonne Résolution. Comme le veut la tradition, à chaque début d’année, on prend des bonnes résolutions pour l’année à venir. Participer à cette course signifie qu’on a pris la résolution de faire du sport.

Il y a plusieurs parcours possibles comme : 

  • La marche de 5km pour tous les âges
  • La course de 1,5 km pour les moins de dix ans et pour les familles
  • 2,4 km pour les moins de douze ans et pour les familles
  • La course de 10 km pour les plus de douze ans

Mise sur pied en 2018, le parcours de la course se situait autour des bains thermaux. Cette année, il a changé. Le départ s’est fait au bout de la rue Pestalozzi, en passant par les Rives du lac et pour se terminer sur la place Pestalozzi.

J’ai demandé à plusieurs personnes ayant fait la course ce qu’elles en avaient pensé et pourquoi elles l’avaient faite.

La réponse globale est qu’elles trouvent que c’est une très bonne idée, un très bon moyen pour se challenger et pour prendre une bonne résolution en ce début d’année.

De plus, elles recommandent cette activité, car il y a une bonne ambiance et on s’amuse. Malgré la pluie de cette année, il y avait quand même beaucoup de monde, donc le plaisir et l’ambiance étaient quand même au rendez-vous.

Donc si vous voulez vous lancez un défi, c’est l’occasion idéale !