





L'actualité de l'Établissement De Felice et de ses alentours
Auteure : Pauline B.
Frida Kahlo est une artiste peintre mexicaine née le 6 juillet 1907 à Coyoacán, au sud de Mexico. Elle grandit dans la “maison bleue” construite par son père, qui deviendra ensuite le musée de Frida Kahlo.
En 1913, à l’âge de six ans, elle commence à avoir mal à la jambe droite et découvre qu’elle est porteuse d’une poliomyélite, ce qui empêche sa jambe de grandir normalement.
Un jour, le 17 septembre 1925, lorsqu’elle rentre de l’école, elle prend un bus qui malheureusement va heurter un autre véhicule. A cause de l’accident, elle va rester de longs mois à l’hôpital et devra subir de grosses opérations. Plus tard, cet accident l’empêchera d’avoir des enfants et elle va devoir porter un corset toute sa vie.
Elle va donc commencer à peindre. Elle fera la plupart de ses autoportraits grâce à un miroir au-dessus de son lit qui lui permet de se voir pour ensuite pouvoir se peindre. Peindre est pour elle un moyen d’expression pour faire ressentir sa souffrance dans ces tableaux. Elle utilise donc le processus de la catharsis, qui est d’exprimer sa souffrance, se défouler pour pouvoir se sentir mieux. La plupart de ses tableaux sont des autoportraits pour justement mieux exprimer la douleur et la tristesse qu’elle a en elle.
En 1928, elle rencontre Diego Riviera, un artiste peintre qui a vingt ans de plus qu’elle. Ils tombent amoureux et se marient en 1929.
Ils vont ensuite aller aux États-Unis où elle signe un contrat pour peindre ses fresques, mais elle se rend vite compte qu’elle n’aime pas ce pays. Ils vont donc retourner au Mexique où elle devient professeure de peinture à l’Académie des Beaux-Arts en 1943.
Frida doit malheureusement toujours porter son corset et faire de nombreuses opérations. Sa santé se dégrade petit à petit. En 1953, une grande exposition de ses œuvres se déroule chez elle, dans sa chambre. C’est un moment très important pour elle, les gens se sont déplacés rien que pour elle.
Quelques mois plus tard, son médecin doit lui couper la jambe droite et la remplacer par une jambe de bois.
Sa dernière peinture est faite quelques mois avant sa mort, elle l’a appelée « Viva la vida ».
Elle meurt dans sa maison le 13 septembre 1954, à l’âge de quarante-sept ans.
Sa maison est aujourd’hui le « musée de Frida Kahlo ».
Voici quelques peintures, comme « Viva la vida”, avec les pastèques ou encore la colonne brisée, œuvre réalisée en 1944.
Auteure : Charlotte G.
Le Conseil des élèves a dû être mis en place dans les Établissements depuis la LEO (la loi sur l’enseignement obligatoire) et son règlement d’application (RLEO) qui sont entrés en vigueur le 1er août 2013.
Étapes du fonctionnement du conseil des élèves :
Au début de chaque année scolaire, les maîtres de classe reçoivent une circulaire. Ils expliquent à leurs élèves le rôle et les tâches qui incombent au délégué de classe et au suppléant et chaque classe procède à l’élection de ses délégués.
Tous les délégués réunis forment le Conseil des élèves. Ce conseil se retrouve trois fois dans l’année en plénière.
Le rôle de chaque délégué est de participer activement aux discussions du Conseil car il est le porte-parole de sa classe.
Lors de la première séance du Conseil de classe, le comité (président.e ; vice-président.e et secrétaire) est élu à la majorité par les délégués.
Par la suite, chaque délégué et sa classe apportent des propositions de projets qui sont soumis par le comité à l’approbation de la Direction de l’Établissement.
Tout au long de l’année scolaire des délégués faisant partie de commissions mettent en œuvre les projets retenus pour le bien-être des élèves, le « mieux vivre ensemble » ainsi que des projets citoyens.
Les délégués s’engagent dans des groupes de travail pour mettre en place différents projets. Ils/elles produisent, par exemple ; des affiches, des coupons d’inscription, prennent contact avec des associations etc… Le tout chapeauté par les responsables du Conseil des élèves.
Projets 2022 – 2023
Passés :
· Participation à la distribution de la Soupe Populaire à Yverdon.
· Soirée cinéma au Collège des Rives.
· Échanges de lettres avec des résidents d’EMS de la région d’Yverdon.
· Participation à l’opération « Coup de balai ».
En cours et à venir :
· Mise en place de la matinée « cultures et traditions » qui aura lieu le vendredi 15 septembre 2023.
Auteures: Luisa et Clémence
Pourquoi avez-vous décidé de devenir enseignant ?
Quelles sont les attitudes d’élèves que vous aimez ?
Quelles études avez-vous faites ?
Quand êtes-vous devenu enseignant ?
Quels ont été les moments les plus compliqués en tant qu’enseignant ?
Quel est votre conseil pour quelqu’un qui veut devenir enseignant ?
Quel était votre métier de rêve quand vous étiez enfant ?
Quel est votre meilleur souvenir ?
Quels sont vos hobbies ?
Quel est votre plat préféré ?
Quel genre d’enfant étiez-vous à l’école ?
Quel genre littéraire préférez-vous ?
Quelle est votre saison préférée ?
Quel est votre sport préféré ?
Quel a été le meilleur voyage de votre vie ?
Quelle est votre anecdote d’élève la plus drôle que vous ayez vécu ?
Quel est votre style de musique préféré ?
Trois classes de 10VP ont participé à un concours interne d’écriture de nouvelles fantastiques. Voici la nouvelle qui a remporté le premier prix. Bravo à Noé N. et Julien A (10VP12).
Le Manoir de Termyse
Par un après-midi ensoleillé je sortis de mon hôtel, l’Hôtel Dubonsoir. J’étais invité à l’anniversaire d’un ami à moi, Gilbert Dupont. Je n’étais encore jamais allé là où il m’invitait, car il avait déménagé il y a peu. Un léger vent soufflait à l’extérieur apportant une fraîcheur quelque peu désagréable. Arrivé dans la rue, j’appelai un taxi privé de l’hôtel et lui demandai de m’emmener au Manoir de Termyse, là où habitait mon ami. À la suite du décès de ses parents, morts dans un crash d’avion le mois précédent, Gilbert avait hérité de ce manoir. Arrivé à destination, je sortis de la voiture et avançai dans l’allée qui menait à la porte. Un détail me frappa, c’était un minotaure stylisé et dessiné en couleur or qui apparaissait sur la porte. Devant se trouvait un domestique à l’air souriant, presque trop, qui me fit entrer. Je cherchai d’abord Gilbert, afin de lui signaler ma présence. Une fois devant lui je le remerciai de m’avoir invité et lui présentai toutes mes condoléances pour ses parents. Il me répondit qu’il n’avait jamais eu de vrais liens avec eux, et que finalement ça ne le dérangeait pas tant que ça. Après quelques échanges de banalités sur la vie, je me dirigeai vers le buffet où était disposée une multitude de plats et de boissons. Je me servis d’une coupe de vin et d’un petit toast. Une estrade en coin de salle attirait une vingtaine d’invités qui riaient en observant un musicien et un clown en pleine représentation. Je me dirigeai mois aussi vers le spectacle, et en y allant, je remarquai une étrange horloge couleur or, suspendue au mur. Avec un tic-tac régulier et ses longues aiguilles noires, elle affichait 18h30. Les aiguilles titillèrent mon regard, car en regardant de plus près, je m’aperçus qu’elles n’étaient pas faites d’un noir ordinaire, mais d’un noir profond et aspirant. Troublé par cette vue, je repartis en direction de la scène.
Le spectacle terminé, et après avoir vidé une autre coupe, je choisis de rejoindre un groupe qui discutait à côté du buffet. Ceci m‘arrangeait bien, car mon gosier réclamait à boire. Les personnes que j’avais rejointes discutaient des derniers investissements à faire en immobiliers, ce qui ne m’intéressait guère, je repartis donc chercher une autre source de divertissement. C’est à ce moment que Gilbert vint vers moi, une bouteille à la main. Il me tendit un verre et me servit, en me racontant comment il avait obtenu cet alcool. Il la tenait de la magnifique cave à vin du Manoir. Il me dit que c’était de l’absinthe. Je n’aurais sûrement pas dû accepter ce verre, mais je m’étais dit que c’était la fête et qu’il fallait en profiter. Après cette rasade, ayant une envie pressante, je m’excusais et partis aux cabinets.
En revenant, je revis l’horloge teinte or, qui indiquait 19h12. Voyant que j’observais cette horloge d’un air intrigué, Gilbert s’était approché de moi. Il m’expliqua qu’elle avait appartenu à ses riches grands-parents, qu’ils ne l’avaient fait construire qu’avec de l’or et du platine. Il me dit aussi que depuis plus de 70 ans, jamais elle ne s’était arrêtée. Son concepteur avait nommé l’horloge : Acusaurum, pour “aiguille” et “or” en latin. Je restais encore un moment à l’observer, tant je la trouvais hypnotisante. Puis, je me redirigeais vers le buffet et me servis une coupe de vin blanc. Après un rapide passage à regarder le spectacle qui continuait en coin de salle, je voulus poser d’autres questions à propos de l’étrange horloge à Gilbert, tant elle m’avait fascinée. Malheureusement je ne le trouvais pas. Je décidais donc de me balader dans le manoir à sa recherche.
Après de longues minutes à marcher dans les couloirs en cherchant une porte qui ne serait pas fermée, j’en trouvais enfin une. Elle n’était faite qu’avec du bois et des décorations couleur or la striaient, comme les dizaines d’autres que j’avais passée jusqu’ici. La pièce qui se trouvait de l’autre côté était plutôt petite et comprenait un lit, un bureau, un tabouret et deux armoires de rangement. Sûrement une chambre de bonne. Aucune autre porte ne se présentait dans cette pièce. Poussé par la curiosité, je fouillais dans les armoires et dénichais des vêtements ainsi que des objets du quotidien. Cependant, je trouvais dans un des tiroirs du bureau, entre diverses fournitures, une clé. Elle était en or, faisait une dizaine de centimètres et elle était légère, beaucoup trop pour une clé faite d’or. Je décidais de la prendre, au cas où j’en aurai besoin. Je ressortis et continuai mon exploration.
Je traversais un petit couloir qui menait vers une porte qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à la dernière que j’avais ouverte. La porte s’ouvrit dès que je fus devant. Je me dis que ce devait être Gilbert qui me faisait une farce et donc j’entrais. La pièce baignait dans une pâle lueur blanchâtre, produite par une lampe au plafond. Dès que je fus rentré, la porte se referma avec un claquement si brusque qu’il me fit sursauter. Je me retournai pour voir si c’était Gilbert qui m’avait fait cette blague de mauvais goût, mais il n’y avait personne ici. À la place je la vis, l’horloge, l’Acusaurum, elle était là, devant moi. Je m’approchai, elle indiquait 19h39. Je fus dérangé, car elle aussi ressemblait exactement à celle qui se trouvait dans la salle de fête. Ce fut à se demander si ce n’était pas la même. Mais qui l’aurait mise là ? Gilbert ? Non impossible, il n’y avait aucune autre porte dans la pièce, je l’aurais forcément aperçu. À pars la troublante horloge et la lampe, la salle était vide. Je repartis donc, fatigué par toutes ces bizarreries. Voulant retourner à mon point de départ pour ensuite rentrer chez moi car j’étais fatigué, je fis le même chemin mais dans l’autre sens. Je longeai les mêmes couloirs, avec les mêmes portes, mais n’arrivai pas là où je le voulais. Je me dis que je m’étais sûrement trompé de chemin, refis plusieurs fois le trajet, visita les salles ouvertes une-à-une, mais ne trouvai pas la salle de fête. La fatigue commença sérieusement à me gagner, alors je décidai de me reposer dans la première chambre à coucher que je trouvai. Je fis le tour de quelques pièces, et enfin je dénichai une chambre contenant un lit. L’Acusaurum était encore là, accrochée au mur, et toujours ressemblante aux deux précédentes. Elle indiquait cette fois 19h57. Toutefois, je n’y prêtai guère attention, tant j’étais épuisé. Une fois déchaussé, et après avoir retiré ma veste, je m’allongeai et m’assoupis.
A mon réveil, je remarquai que la salle avait complètement changé. Le lit avait des draps différents et, alors que j’eus l’impression de dormir plusieurs heures, je revis la même horloge dorée, qui indiquait 20h12. Je ne savais pas si ce que je vivais était vrai ou si j’étais encore endormi, en train de rêver. En me levant, je retrouvai mes sensations et compris que ce qui se passait était bien réel, car aucun rêve ne peut imiter aussi parfaitement la réalité. Un instant, je faillis me prendre pour un fou, mais je me ressaisis et me dit que j’avais sûrement été changé de place durant mon sommeil. Je décidai donc de sortir de la pièce. Au dehors, ce n’était plus le même couloir qu’avant, mais si on m’avait déplacé, c’était normal. Je déambulais un moment dans les corridors, en essayant de retrouver mon chemin, mais après une vingtaine de minutes rythmées par le tic-tac devenu oppressant des nombreuses Acusaurums, je m’arrêtais un instant pour réfléchir un peu. J’essayai de définir si c’était une grande blague organisée par Gilbert, si le manoir était hanté ou si c’était simplement un effet de la boisson (j’en avais clairement abusé). J’éliminais la première option, Gilbert détestait les farces, ça le faisait extrêmement stresser et en plus il n’était pas du genre à embêter ses amis. Je me dis que c’était sûrement l’alcool, et que les effets dissipés, je retrouverai mon sens de l’orientation et réussirai facilement à sortir du manoir. Je repartis un peu plus serein, ne m’attendant pas à dénicher la sortie avant au moins une petite demi-heure.
Une horloge indiquait 23h28. Je commençais à douter. Le manoir était-il réellement hanté ? Je ne savais le dire. Un humain, tel que moi, doué d’une intelligence supérieure, ne pouvait avoir de telles hallucinations. Non, cela ne pouvait être réel, et pourtant, ce soir, je vécus des choses que je n’avais jamais vues. Mais était-ce encore l’alcool, ou peut-être, avec de la chance, ce n’était qu’un cauchemar et je me réveillerai là, maintenant dans mon lit chez moi, bien au chaud avant que cette maudite fête ne commence. Je n’en savais plus rien, puis, ma tête se mit à tourner et je m’écroulai abattu et perdu. J’en avais juste marre de marcher, continuer à avancer…
Quand je me relevai, une dizaine de minutes plus tard, j’avais pris ma décision, je mettrais fin à mes jours ici dans ce foutu manoir. Alors, je marchai de salle en salle, en quête d’une chose qui pourrait me permettre de quitter cet enfer. Deux fois, j’entrais dans des cuisines mais jamais je n’eus le courage de me poignarder. Je cherchai une manière pas trop dure de mourir. Des médicaments. Une quantité phénoménale. J’avais trouvé le moyen qui me convenait. Je me baladais à la recherche d’une salle de bain. J’en trouvais enfin une. Dans le tiroir je trouvais du Lexomil. Je pris autant de cachets que ma bouche pouvait en supporter. J’avalai tout en bavant tant il y en avait. Je me relevai, me rendant compte que je ne voulais pas mourir, mais c’était trop tard, l’acte était fait. Je sortis de la pièce en chancelant, avant de m’écrouler par terre. En relevant ma tête je vis une porte différente de toutes celles que j’avais vues. Elle était grande et décorée d’un minotaure en or. Alors, avec un effort qui me parut surhumain, je me relevais et m’approchait d’elle. Elle était fermée. Je perdis l’équilibre et m’affalais sur un mur. Une Acusaurum ornait le mur sur lequel je m’appuyais. Je la fis tomber en même temps que mon corps se dérobait. À terre, un détail attira mon regard, sous l’horloge une fente apparaissait. Mon instinct me dit d’y mettre la clé que j’avais gardée jusqu’à présent. Je l’enfonçais. Elle rentrait parfaitement. Je la tournais dans un “clic”. La porte s’ouvrit dans le même bruit. Puis, je perdis connaissance.
FIN
Auteure: Noémie Pellaton
Le collège accueille un nouveau directeur qui remplace Madame Blanc. Faites sa connaissance !
Nom : Bohnenblust
Prénom : Claude
Âge : 59 ans
Lieu de naissance : Lausanne
Loisirs : chant ; écouter de la musique ; lire
Animaux domestiques : 2 chats
Citation préférée : “Quand on veut, on peut”
Son point de vue vis-à-vis du collège :
Il n’est directeur que depuis quatre mois dans notre établissement scolaire, mais commence à comprendre le fonctionnement de l’établissement et découvre les enseignants, l’administration scolaire, le personnel de maintenance, etc. Il rencontre aussi des élèves dans certains cours, des expositions, des activités ou des projets auxquels il assiste.
Le directeur découvre un établissement accueillant seulement des élèves des degrés secondaires, et du côté structurel il n’est pas habitué à avoir des élèves qui ont tous leurs cours dans un seul et même bâtiment, ce qui limite les pertes de temps.
Le fait d’avoir un personnel d’intendance en permanence avec un bon suivi et un bon entretien du bâtiment lui plaît.
Il trouve bien pour les élèves toutes les périodes mises en place comme les appuis ou les permanences ou encore la médiation bien présente aussi.
Son sentiment en tant que nouveau directeur de de Felice :
“Très content.” C’est pour lui une sorte de défi à relever de passer d’un établissement primaire et secondaire à un établissement seulement secondaire. Il est aussi épaté par la manière dont l’école est organisée dans notre établissement car le quart des périodes de l’établissement de de Felice est utilisé pour des activités en dehors des cours.
Son parcours
Son parcours commence à la base par une formation d’enseignant généraliste pour ensuite se former en tant que semi-généraliste et en se spécialisant en maths, allemand, anglais et informatique. Il a été pendant 20 ans enseignant en tant que maître de classe et a fonctionné durant une dizaine d’années comme doyen de son établissement en parallèle à l’enseignement. Il a ensuite eu l’opportunité de postuler en tant que directeur à Grandson et a été retenu. Il a travaillé à ce poste pendant 15 ans. M. Bohnenblust a également fait la FORDIF (formation des responsables d’institut de formation).
Il a eu des ennuis de santé qui l’ont éloigné de son travail pendant un peu plus d’une année donc plusieurs personnes l’ont remplacé et il lui paraissait évident que le poste de directeur de Grandson n’était plus pour lui, il a discuté avec le directeur général pour prendre un poste qui était vacant.
Ses motivations pour être directeur
L’école vaudoise a beaucoup changé, par conséquent le poste qu’il occupait auparavant allait être particulièrement chamboulé. Il avait le choix entre reprendre un poste d’enseignant à plein temps ou changer pour devenir directeur. Il a alors choisi d’être directeur quand le poste de directeur à Grandson s’est présenté.
Des projets qui pour lui sont intéressants
« Rien que les décorations des fenêtres faites par les élèves, ça l’humanise » ou les projets HP, la robotique, la poterie, etc. C’est ce genre de choses qui réunit les élèves car « ils sont là par intérêt ».
Un bal de fin d’année… c’est possible ?
“Ça mérite réflexion.” Car cela demanderait beaucoup d’organisation comme la surveillance, l’endroit où cela pourrait se dérouler et aussi le budget. Cette proposition pourrait être discutée au conseil des élèves. En tous cas, la réflexion est en cours.
Pour finir, le directeur est passé dans une dizaine de classes pour observer les cours et a été surpris du désintérêt que montrent certains élèves (pas tous bien entendu). Il a remarqué que certains sont présents mais se demandent “pourquoi suis-je là ?” Évidemment certains sont là motivés et d’autres sont là pour être là…
Auteure: Elsa G.
Carte d’identité :
Nom : Johanna Todisco
Branche : anglais
Date de naissance : 6 avril 1984
Lieu : Chaud-de-fond
Depuis combien de temps faites- vous le métier d’enseignante ?
Depuis 10 ans maintenant.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’aime l’école et transmettre les choses.
Quel a été votre formation ?
Je suis allée à l’université de Neuchâtel en langues, puis une année aux États- Unis.
Quel métier avez-vous fait avant de devenir enseignant ?
Oui, j’ai fait des jobs d’étudiant, j’ai fait caissière et serveuse.
Quels sont vos loisirs ?
C’est la salsa et la cuisine.
Votre musique préférée ?
C’est de la salsa, le titre c’est La vidas es un carnaval.
La chose la plus drôle dans votre travail ?
Il n’y a pas de chose drôle en particulier, mais sinon ce seraient les blagues des élèves.
Le moment le plus touchant que vous avez vécu dans votre carrière ?
C’est une lettre qu’une élève a fait pour moi qui m’a vraiment touchée.
En trois mots comment décririez-vous votre travail ?
Aaah c’est pas facile, mais je dirai : passion, courage, contact (avec les jeunes).
Si vous pouviez changer de métier avec quelqu’un ça serait qui ?
Je garderais le mien, mais je dirais Jamie Oliver, c’est un cuisiner.
Si vous deviez être une autre personne pendant une journée se serai qui ?
Marc Anthony c’est un chanteur de salsa.
Quel est votre citation préférée ?
C’est carpe diem c’est du latin ça veut dire profite de chaque jour.
Auteures : Pauline B. et Raquel S.
Nous avons interviewé quatre jeunes garçons de l’école (Aryan, Tobias, Elyon et Roman) qui ont participé à la First Lego League.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est exactement la First Lego League ?
La First Lego League consiste en deux parties. Il y a le projet innovant et le jeu du robot. Dans le projet innovant, la consigne était de créer un projet énergétique et de le résoudre. Le nôtre était celui du pied lumineux du collège qui consomme de l’énergie quand il fait sombre. Notre idée était donc de faire un terrain de jeux, où les élèves pourraient faire du tape-cul pour faire de l’électricité. Ensuite, le jeu du robot est le fait de programmer à l’avance des briques lego et connecter des moteurs dessus pour ensuite leur faire réaliser plusieurs missions sur un petit terrain lors du concours. Les missions requièrent de récupérer de l’énergie et ensuite de les ramener à la maison pour gagner un certain nombre de points sur un terrain lego. C’était assez compliqué car il fallait être très précis.
Et était-ce votre premier championnat ?
Oui et non. On y a déjà participé l’année passée en tant que “l’équipe du sponsor” mais cette année, c’était notre premier championnat, avec comme nom d’équipe “le retour du sponsor”. C’était le championnat entre les écoles du canton. Après ça, il y a eu la finale de Suisse, ensuite la finale d’Europe et pour finir la finale internationale. Et malheureusement, nous ne sommes pas allés plus loin que le championnat du canton. Plus tard, nous aimerions transmettre aux futurs élèves de robotique, le nom des “héritiers du sponsor” pour garder le nom le plus longtemps possible…
D’où vient votre nom ?
Ça a commencé lorsque Aryan a fait tomber une pièce de 5 centimes, ce qui voulait dire qu’Aryan était le sponsor de l’équipe.
Comment avez-vous appris l’existence de ce championnat ? Comment vous êtes-vous inscrits ?
En fait, on fait partie du cours facultatif de robotique du mercredi après-midi. Cela nous était donc fortement recommandé lors de l’inscription à ce cours. On a donc tous dit oui et on y a participé.
À quelle place avez-vous terminé ?
On ne sait pas trop mais on pense 9ème ou 10ème sur 16 équipes. Par contre, on a reçu un prix, le prix du jury.
Où était le championnat ?
C’était au CPNV à Yverdon. Nous sommes arrivés le matin, nous avons commencé à nous entraîner, ensuite il y a eu la présentation du projet innovant. Nous sommes allés dans la salle de cour et nous avons attendu environ 30 minutes. Puis, nous avons pu manger et ensuite, il y avait les premiers tournois. C’était assez stressant car nous étions vraiment au centre de tout, entourés d’environ 100 personnes et nous avions aussi nos coéquipiers qui nous stressaient en nous encourageant.
Que faisiez-vous au milieu de toutes ces personnes ?
Eh bien, toutes les équipes avaient deux minutes trente pour faire le plus de missions possibles avec un programme, et ça c’était donc le jeu du robot. Mais nous avons été désavantagés car nous avions des anciennes briques par rapport aux autres écoles.
Vous dites donc que vous avez gagné un prix ?
Il y avait trois coupes en tout, celle du design du robot, celle du projet innovant et celle du jury avec une belle motivation. Et nous, nous avons gagné celle du jury. Nous en sommes fiers car nous étions clairement désavantagés à cause des briques, et en plus, les autres équipes étaient sponsorisées, contrairement à nous. On se sentait d’un niveau inférieur à eux.
Avez-vous pensé que vous alliez gagner quelque chose ?
Au début, nous étions assez confiants. Mais, quand nous avons vu que nous avions 100 points sur un total de 400 points pour le projet innovant, nous étions toute suite moins confiants. Le projet n’était pas assez innovant aux yeux du jury, mais était quand même original.
Et pour finir, avez-vous une anecdote ou une blague à raconter ?
Blague d’ Elyon racontée au jury : Que fait une fraise sur un cheval ? Tagada tagada tagada…
Aryan : J’étais avec Isaias, c’était après avoir fait nos 3 matchs, on était en train de visiter le CPNV et on est allés vers la branche automaticien. Il y avait un tapis roulant et je l’ai activé. Le compteur a commencé à indiquer 1 km/h, 2 km/h, 3km/h, 4 km/h, 5 km/h et quand je suis arrivé à 5 km/h, je me suis dit “ouah c’est un peu trop rapide”, et là j’ai glissé sur le tapis roulant et je me suis fracassé le crâne sur le sol. Ensuite, il y Isaias qui a commencé à s’éclater de rire et qui ne s’est même pas inquiété pour moi. C’est seulement quand j’étais parterre, que j’avais mal au crâne et au dos, qu’il a enfin appuyé sur le bouton pour éteindre le tapis roulant.
Citation d’Elyon : C’est compliqué de faire des trucs simples….
Merci aux quatre garçons du collège des Rives d’avoir partagé avec nous cette expérience sur les robots et la programmation.
Auteure : Clémence J.
Age : 15 ans
Frères/sœurs : 1 frère, 2 demi-sœurs
Passions : la musique
Depuis quand as-tu commencé à chanter ?
« J’ai commencé à chanter à 11 ans. »
Comment a débuté ton expérience à Suisse Voice tour ?
« En fait c’est mon père qui m’a inscrite. Moi, je n’étais au courant de rien. »
Comment les inscriptions se sont passées/ as-tu dû faire des auditions ?
« Oui, j’ai fait une audition où j’ai chanté une chanson de mon choix, et à la fin de la semaine ils devaient me donner les résultats. Et après ça, j’ai dû préparer 2/3 chansons pour la demi-finale. »
Quel est ton meilleur souvenir à Suisse Voice tour ?
« C’était quand j’étais à la finale, parce qu’il y avait une super ambiance ! »
Qu’est-ce qui a été le plus compliqué pour toi ?
« D’abandonner tous les gens, ceux qui n’étaient pas pris pour la suite du concours. »
Est-ce que tu as d’autre projets musicaux en cours ?
« Oui, j’essaye d’auditionner pour The Voice France l’année prochaine. »
Prends-tu des cours de chant ?
« Non, je n’ai jamais pris de cours de chant. »
Joues-tu d’un instrument ?
« Oui, je joue du piano. »
Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui voudrait commencer la musique ?
« De ne pas laisser les gens le forcer à faire de la musique parce que c’est vraiment un choix personnel et que s’il veut vraiment faire de la musique de se donner à fond. »
As-tu déjà chanté devant des stars ?
« Oui, à Suisse Voice tour j’ai pu chanter devant Slimane, Vitaa, Claudio Capeo et Christophe Willem. »
Est-ce que on pourrait connaître les chansons que tu as chantées ?
« Oui, pour l’audition j’ai chanté Love Like You qui vient d’un dessin animé qui s’appelle Steven Universe, après j’ai chanté As The Word Caves In et la troisième chanson était Bohemian Rhapsody de Queen. Pour la finale, j’ai chanté Just the two of us. »
Auteure : Alice C.
Pourquoi êtes-vous devenue enseignante ?
Mes parents étaient directeurs et inspecteurs scolaires alors je connaissais déjà le métier. En plus, j’ai toujours aimé transmettre des choses à d’autres personnes.
Quelles branches enseignez-vous ?
J’enseigne le français, l’histoire, le grec ancien et le projet HP.
Et parmi celle-là, quel est la branche que vous préférez ?
C’est difficile, le grec ancien et le projet HP je pense. J’ai toujours voulu faire du grec car depuis que je suis petite j’adore la grèce antique. Alors, au collège, j’ai fait grec-latin.
Et le projet HP, car c’est toujours différent, on est très libre. Je me suis aussi longtemps occupée d’enfant HP en échec scolaire alors j’ai demandé à ma direction de pouvoir créer un projet que je gère avec toujours comme but final, une exposition.
Et celle que vous aimez le moins ?
Je n’en ai pas, ce sont toutes des branches que j’aime enseigner. J’aime le français car en enseignant de la 9ème à la 11ème, j’arrive vraiment à faire progresser mes élèves pour arriver par exemple à la fin à faire des textes argumentatifs.
Et l’histoire permet de faire des liens avec aujourd’hui.
Quel est votre parcours ?
J’ai fait une licence en lettre avec comme branche histoire ancienne, français et un certificat de théologie. Ensuite, j’ai fait le séminaire pédagogique puis la HEP. J’ai ensuite enseigné principalement à Yverdon.
Vous prenez bientôt votre retraite. Pendant combien de temps avez-vous enseigné ?
J’ai enseigné pendant 36 ans en tout, de 1987 à 2023.
Et du coup, pour en revenir au projet HP, c’est quoi exactement ?
Alors, ayant travaillé longtemps en faisant du soutien pédagogique, je me suis rendue compte que l’on avait beaucoup d’idées mais que la difficulté était de choisir, de faire étape par étape sans aller trop vite et d’aller jusqu’au bout. J’ai donc proposé à la direction ce projet qui consistait à monter une exposition par année normalement.
Qu’est-ce que vous allez faire au projet HP cette année ?
Nous allons faire l’histoire de l’informatique et de la programmation. L’exposition aura lieu du 30 janvier au 10 février et se trouvera principalement au deuxième étage du collège. Il y aura une exposition permanente avec des post questions. Il y aura également des ateliers animés et des conférences. Nous présenterons aussi des films et des documentaires. Une feuille d’inscription sera distribuée à la rentrée de janvier pour les personnes intéressées, aussi bien professeur, qu’élèves.
Quels sont vos loisirs en dehors de l’école ?
J’ai des chevaux dont je m’occupe moi-même. J’ai une chienne que je promène tous les jours. J’aime faire du vélo. J’aime écrire, jardiner, faire de la linogravure et visiter des musées. Je me réjouis d’aller à des concerts de musique classique quand je serai à la retraite.
Qu’est-ce que vous détestez faire ?
Je déteste repasser et coudre. Je ne le fais pas d’ailleurs. Je n’aime pas non plus trier des livres pour qu’ils aillent plus loin.
Merci à Mme Daenzer d’avoir participé à cet interview ! Nous lui souhaitons une excellente retraite !